Faut-il manger bio ?
Vulgarisation…
Le bio est issu exclusivement de l’agriculture biologique. Lorsque l’on sait que seulement 7 % des français achètent et consomment ce type de produits, nous comprenons à quel point le public est frileux quant à ce nouveau mode de nourriture. Deux raisons à cela, le prix nettement supérieur à l’alimentation traditionnelle et la totale méconnaissance des avantages engendrés.
Parlons du prix
Il est certain que les prix pratiqués par les magasins qui proposent des produits biologiques sont plus chers, voire beaucoup plus chers, parfois jusqu’à 20 % à 30 % de plus. Pourquoi un tel écart de prix ?. Penchons-nous sur la culture, l’agriculteur bio fait travailler des salariés qui, forcément, coûtent cher et sa production est moindre que dans la consommation de la nourriture classique, il se rattrape donc sur le prix de vente. C’est compréhensible, il faut bien qu’il gagne sa vie !
Les bienfaits sur nous
On pensait jusqu’ici que manger équilibré suffisait pour être bien dans sa peau, force est de constater qu’il n’en est rien. En effet, nous ingurgitons des produits chimiques sans même nous en rendre compte., ce qui n’est pas le cas avec les produits bio naturels puisqu’ils ne contiennent aucun pesticide et ne sont pas ou peu transformés.
Les différences entre la nourriture biologique et la nourriture conventionnelle existent. Les nutriments sont plus importants dans le biologique et la saveur des aliments est nettement améliorée.
Dans le bio, peu de nitrate puisqu’il n’utilise pas de produits chimiques (ou vraiment très peu), pas de pesticides non plus, mais des antioxydants et des polyphénols qui ralentissent le vieillissement et pourraient protéger de certaines maladies.
Selon l’INRA ( Institut National de la recherche agronomique ), nous consommons en moyenne 1,5 kg d’additifs par an, d’autre part les pesticides ingérés pourraient avoir une réelle influence sur le développement de certains cancers.
Les bienfaits sur la nature, ce que l’on ignore
Choisir le bio, c’est protéger la nature et naturellement l’environnement, c’est ne pas ingurgiter de produits génétiquement modifiés.
Les champs des agriculteurs bio résistent mieux aux parasites, insectes et autres, car ils introduisent des éléments naturels tels que la coccinelle ou le hérisson qui combattent l’une, les punaises des plantes et l’autre, les limaces. De même, la façon de planter certains légumes entre eux éloigne tout ce qui pourrait abimer la récolte. Un grand respect des animaux est à noter, l’élevage est fait avec les meilleurs produits, l’abattage privilégie le moins de stress possible pour les animaux. Stress qui comme on le sait génère des toxines de la viande dans le traditionnel.
Les labels
L’importance des labels ne doit pas être négligée, c’est la seule façon d’être à peu près certain des produits que nous mangeons. Trois d’entre-eux sont à privilégier: 1) A B (Agriculture Biologique ) créé par le Ministère de l’agriculture en 1985, 2) Nature et Progrès, label privé, 3) Agriculture Biologique qui est un label européen.
On ne peut en aucun cas retirer complètement certains résidus chimiques des produits, mais le fait de passer par le bio permet, et c’est reconnu maintenant, de se nourrir mieux tout en permettant à la nature de reprendre tous ses droits et en privilégiant une vie meilleure et plus saine pour nous et pour nos enfants.