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Il était une fois… la Haute Couture, le symbole du luxe

Il était une fois… la Haute Couture, le symbole du luxe
Il était une fois… la Haute Couture, le symbole du luxe Tous droits réservés M.LALLEE-LENDERS
 Il était une fois… la Haute Couture, le symbole du luxe

L’histoire de la mode passe, nécessairement, par la Haute Couture qui signe, deux fois par an, les nouvelles tendances avec ses prestigieuses collections.

La ménagère de la rue se rend-elle vraiment compte qu’elle est mêlée sans le savoir au monde fermé des collections de Haute Couture ? Probablement pas, et de fait, il y a peu de chance qu’elle enfile un jour une robe évanescente de Chanel ou une tenue juponnée, multicolore, de Dior. Cependant, les couleurs qu’elle porte, la longueur d’une jupe, la forme d’un teeshirt ou le jeans enrubanné viennent directement d’une recherche des créateurs même s’ils sont, le plus souvent, plus ou moins bien re-visités dans un certain prêt-à-porter!.

Charles Frederick Worth, le fondateur de la mode et du luxe s’y rattachant (1826 – 1895)

Né en Angleterre, Worth a l’idée, un jour, de présenter, chez lui, à ses clientes les plus fortunées, ses modèles sur des mannequins en chair et en os. C’est une première, car jusqu’ici la commande se fait par le biais d’un simple dessin que le couturier reproduit. La collection naît de ce trait de génie qui sera, on s’en doute, repris plus tard par les plus grands.

Mais le britannique veut aller plus loin, il fonde la chambre syndicale de la couture parisienne en 1868, conférant ainsi ses lettres de noblesse à cet art sublime.

En 1973, la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter et des Créateurs de Mode voit le jour. Elle réunit trois chambres syndicales, la première, de la Haute couture, la deuxième, du Prêt-à-Porter et des Créateurs de Mode et la dernière, de la Mode Masculine. Elle regroupe, ainsi, des couturiers français, mais également d’autres nationalités.

Elle programme deux défilés de mode par an, la collection printemps-été de l’année en cours, au mois de janvier et la collection automne-hiver, au mois de juillet, pour l’année suivante.

Certains des membres les plus significatifs de la Haute Couture d’aujourd’hui

  • Les Français:

Chanel

Christian Dior

Jean-Paul Gaultier

Givenchy

Franck Sorbier

  • Les étrangers:

Giorgio Armani (Italien)

Valentino (Italien)

Elie Saab (Libanais)

Il serait injuste de ne pas nommer ceux qui, pour différentes raisons, ont quitté la profession, leurs collections marquent à jamais l’histoire du raffinement en matière de mode: Yves Saint Laurent, Cardin, Azzaro, Patou, Lacroix, Paco Rabanne, Cerruti, Guy Laroche et bien d’autres encore.

Définition de la Haute Couture

Selon la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode, la définition de la Haute Couture est la suivante:

« Appellation juridiquement protégée dont ne peuvent se prévaloir que les entreprises figurant sur une liste établie, chaque année, par une commission siégeant au Ministère de l’industrie et qui fait l’objet d’une décision ministérielle. »

Ainsi le 7 janvier dernier, la commission de Couture Création, qui dépend du Ministère de l’Industrie, a permis à deux créateurs de leur marque d’y ajouter l’appellation « Haute Couture », il s’agit du Français Christophe Josse et du Brésilien Gustavo Lins. Ils faisaient partie, jusque là, de la liste des « invités » qui après plusieurs défilés et une certaine ancienneté peuvent espérer prétendre au label tant désiré.

Comme on le voit, ne devient pas couturier qui veut ! D’autant plus que des critères spécifiques sont exigés pour atteindre le graal: un nombre de modèles prédéfinis pour les collections, tout le travail fait à la main, le nombre des salariés, la quantité de défilés auquel participe le futur élu et même le tissu utilisé en terme de proportions.

Comment rester en haut du podium comme Chanel et Dior ?

La H.C. n’est, en aucun cas, lucrative. Tout d’abord, parce qu’elle ne touche qu’une très petite population de clientes à travers le monde; cela paraît logique lorsque l’on sait qu’une robe se négocie entre 40 000 et 100 000 euros, car chaque pièce produite est faite à la main et demande des centaines d’heures de travail. Ensuite, même si Paris est toujours la capitale la plus appréciée dans ce domaine, les quelques clientes s’intéressent également aux créateurs étrangers.

La seule façon de s’en sortir est de faire du prêt-à-porter, des gammes de maquillage, du parfum et de nombreux accessoires, ce qu’on bien compris les dernières maisons qui perdurent.

Pour ceux que ce sujet fascine et qui voudraient s’essayer à cet art unique, une seule adresse: l’école de la chambre syndicale de la couture parisienne, 119, rue Réaumur, 75002 Paris

& n’oubliez pas…Enjoy !

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