Le point d’ancrage de l’épanouissement personnel
Les tendances sont les nouveaux modes de vie par lesquels un grand pourcentage d’individus passe à tort ou à raison. Pourtant, certaines de ces idées très à la mode, sont génératrices de bien-être et méritent d’être approfondies.
Apprendre à maîtriser sa respiration et ses pensées
Méditer, c’est avant tout contrôler sa respiration et comprendre comment elle fonctionne dans les moindres détails. Se pencher mentalement à l’intérieur de soi et tenter d’y découvrir comment le corps accolé à l’esprit se mettent en symbiose. Ensuite, c’est apprendre à changer son mental pour accueillir les pensées qui nous submergent sans les juger, mais en les laissant flotter dans l’air et caresser notre moi comme le vent lorsqu’il fait bruisser les feuilles des arbres.
Unir les métaphores avec ses pratiques personnelles
La symbolique est très présente dans la méditation, chaque proposition de réflexion a un rapport direct avec une action de notre vie, à nous de la trouver pour en tirer le maximum. Une fois ce pas franchi, la « zénitude » apparaît, car nous commençons à comprendre le pourquoi du comment. C’est un long apprentissage qui se fait dans le temps avec le raisonnement comme fil conducteur.
La posture, un élément essentiel
La position du lotus vient immédiatement à l’esprit si l’on parle de posture, mais elle n’est pourtant pas la seule. En effet, avant de choisir votre position pour pratiquer, il faut prendre en compte, c’est primordial, votre confort. Il y a donc plusieurs méthodes:
a) le Lotus, la plus connue, assis sur un coussin en tailleur, les mains posées sur les genoux, paumes vers le haut, le pouce et l’index formant un cercle et le dos bien droit, mais sans raideur.
b) la chaise ou le tabouret, les mains sur les genoux avec les paumes vers le bas, (ou autre alternative, le dos des mains sur les genoux avec le pouce et l’index l’un contre l’autre formant une sorte de cercle ), les pieds solidement ancrés au sol, le dos droit, mais souple.
Nous ne parlerons pas de la position couchée ( sauf cas particulier ), car elle peut entraîner un endormissement non compatible avec la concentration.
Pour choisir, un conseil, écoutez votre corps avant toute chose, s’il n’émet aucune « sonnerie » – incommodité quelconque -, vous avez trouvé le bon équilibre pour commencer à méditer.
Les débuts de cette concentration
Apparue, il y a 5000 ans en Inde, la méditation signale des traces de son existence dans ce qu’il est convenu d’appeler les tantras, ces méthodes écrites d’enseignement du boudhisme et de l’hindouïsme pour les débutants.
Cependant, on ne peut passer sous silence la venue de Boudha ( en 500 avant J-C ) qui a donné un sérieux envol à la discipline.
Un survol rapide du déroulement d’une séance
Assis selon la position choisie, vous fermez les yeux et suivez la voix qui vous guide tout au long de la leçon, ( car c’en est une ), vous allez apprendre un mode de fonctionnement qui ne vous est pas familier et pourtant qui est si proche de vous.
Commencez par examiner votre respiration du bout de votre nez au tréfonds de votre ventre dans un sens et dans l’autre.
Puis, entrez mentalement dans votre corps en effectuant une sorte de nettoyage interne en partant du bas vers le haut, arrêtez-vous sur vos orteils, vos pieds, vos chevilles en remontant jusqu’au haut du crâne.
Si vous perdez le fil parce que vos pensées vous ont détourné de votre promenade interne, lorsque vous en prenez conscience, revenez vers votre respiration.
<3>Notre conclusion</3>
Avant d’atteindre le nirvana, sachez que la méditation demande de la patience et de l’investissement personnel, mais une fois ces deux paramètres maitrisés… vous obtiendrez le meilleur qui soit, à savoir, le bien-être dans votre tête et dans votre corps. Pensez-y.
Merci de m’avoir lue et à bientôt.